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 Histoire de Ciel Applewhite

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Ciel Applewhite
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MessageSujet: Histoire de Ciel Applewhite   Histoire de Ciel Applewhite EmptyJeu 16 Avr - 4:28



Je ne sais pas vraiment d'où je viens, les souvenirs de mes premières années de vie sont assez troubles. Un épais voile m'empêche de ranimer mes empruntes mnésiques de mon enfance. De ce que je sais, mes parents étaient paysans cerfs, agriculteurs. Ils passaient la journée aux champs, à labourer et produire sur la terre maudite de la contrée. Il fallait presque donner son âme ou pactiser avec un être suprême pour arriver à faire pousser la moindre petite plante. Elles étaient pauvres les récoltes, mes parents avaient peu à récolter, mais ils arrivaient à cultiver quelques champs de blé et de maïs. Sans doute avaient-ils passé accord avec des forces obscures pour que leur pâtures soient un temps soit peu productives. Au moins, ça poussait.
Nous vivions dans la pauvreté la plus totale. Il nous arrivait de jeûner durant plusieurs jours. J'ai vu plusieurs de mes frères et soeurs mourir de faim sous mes yeux de gamine, moi-même dans un état déplorable. Mais la relève était bien assurée, dès qu'un de nous lâchait son dernier souffle, notre mère assurait la relève en pondant un énième enfant 9 mois plus tard, qu'elle laisserait mourir ensuite. Ils auraient voulu nous aider nos parents, mais ils en étaient incapables. Ils n'en avaient pas les moyens et je me demandais si une malédiction ne pesait pas sur ma famille. Je ne sais pas comment j'ai réussi à m'en sortir, à trépasser cette famine et ces conditions de vie exécrables, mais je gagnais en années alors que ma fratrie était frappée par les maladies, la mort, la souffrance psychique. Seuls 3 de nous étions arrivés à atteindre l'âge des 10 ans, les autres enfants encore en bas-âge. Nos parents avaient décidé de nous mettre au champs. Mais pourquoi faire ? Il n'y avait rien à faucher, rien à ramasser. Cette terre brûlée et maudite ne produisait plus rien.
Nous étions perdus mes deux frères et moi, nous savions en ces jours sombres que nous mangions un des derniers pains rassis et qu'après notre dernière bouchée, nous étions voués à rejoindre nos défunts cadets. Je n'avais plus peur de la mort, je l'avais rencontrée déjà tellement de fois, je m'étais déjà préparée à partir moi aussi. Elle faisait parti de mon paysage, je ne la craignais pas.

Nous étions faibles, cela faisait plusieurs jours que nous n'avions rien avalé, que notre petit corps de gamin atteignait ses limites. Papa avait fait rentré un homme dans la baraque, un homme bedonnant, avec une grosse cicatrice sur son crâne rasé, un oeil dissimulé derrière un tissus rouge. Sa grosse barbe blanche était miteuse mais il compensait ce manque d'hygiène par un foulard rouge qui dépassait dessous sa barbe. Il s'était approché de moi, pour me soulever par le bras, me demandant mon âge. Il m'avait lâchement fait tomber sur ma paillasse pour aller voir mes deux frères avec qui il passa un peu plus de temps. Puis il revint vers mois pour me mettre debout, me faire tourner sur moi-même en m'auscultant comme si je n'étais qu'un vulgaire bout de viande, une petite chose moins que rien. Il avait regardé mes dents, mes cheveux, mon état général. C'est quand il a parlé de prix avec mon père que j'ai compris qu'il s'agissait d'un esclavagiste. Monsieur Longeye qu'il se faisait appeler, sans doute à cause du seul oeil qu'on pouvait deviner sur son visage. J'allais être vendue à un esclavagiste, j'allais être esclave. Mes deux frères ont connu le même sort que moi, et nous avons été balancés dans une cage fixée à une calèche tiré par 3 maigres chevaux.
Ni ma mère, ni mon père ne nous ont dit de mot, ils ne nous ont même pas regardé. Nous avons été forcé de monter dans la cage, sans rien, seuls nos vêtements souillés. Nous étions dépossédés de tout, nous n'existions plus, nous étions esclaves. Monsieur Longeye nous a mené à un camps, dissimulé dans les bois, où étaient déjà présents une vingtaines d'enfants, plus où moins en bon état. Il manquait des membres à certains, d'autres étaient en train de récurer le sol. Mais ce qui m'a frappé le plus c'était le nombre de gardes, une surveillance totale, jour et nuit sur le camps. Monsieur Longeye nous a nourri, convenablement, nous avions même eu la chance de manger de la viande. J'en avais mangé une ou deux fois au cours  de mes 10 ans d'existence, et elle n'avait jamais eu ce goût là. C'était un délice, peut-être était-ce un bien d'avoir quitté l'enfer des paysans pour être esclave ?
J'avais vite compris à mes dépends que la vie aux côtés de mes parents était bien plus désirable que celle d'esclave. Pour Monsieur Longeye nous n'étions rien d'autre que de la marchandise, un lot à vendre, il se devait de bien nous traiter pour nous vendre au plus grand prix. Il ne nous a jamais rués de coups, jamais battus ou torturés, mais en échange, nous lui devions le plus grand respect. Cela reste difficile à admettre mais c'est avec cet homme que j'ai commencé à apprendre les rudiments de la politesse, du respect et de la hiérarchie. Ainsi marchait le monde des esclaves, nous n'étions que de la chaire à canon, des petites mains à son service et tant qu'il ne nous avait pas vendu, nous lui devions tout.

J'avais déjà assisté à plusieurs ventes, auxquelles je n'avais pas été mise à prix, mais plusieurs de mes camarades avaient été vendus au plus offrant. Et quand ce jour était venu, j'avais été attachée à un poteaux, les mains liées dans le dos, le fer autour du cou, il m'était impossible de bouger. Et ils étaient tous là, ces mécréants, à se pavaner devant nous, à nous juger, nous observer, comme si nous n'avions pas d'âme, comme si cette enveloppe corporelle était la seule à compter. Mes frères m'entouraient, Ari l'ainé à ma gauche et Tole à ma droite. Je n'avais pas peur, ils étaient là, on veillait sur les uns autres. Un certain Bak, demi-orque et barbare s'était arrêté devant moi et avait annoncé un prix. Le deal était passé avec Monsieur Longeye qui estimait son prix juste. On m'avait soulagé de mes fers, mes mains s'étaient déliées. J'allais rejoindre la horde du demi-orque. Mes frères, eux, restèrent sur les poteaux, je partais seule. J'avais peur, je tremblais, j'allais mourir c'était certain, j'allais souffrir c'était une évidence. Ari et Tole assistaient impuissants à la scène de mon achat. Ils avaient essayé de rétorquer, de s'opposer mais des coups les avaient assommés. Monsieur Longeye avait même donné l'ordre de couper un doigt à Ari, l'ainé. Voilà ce que j'ai vu pour la dernière fois de ma famille, Ari se faisant mutiler alors que Tole était accroché inconscient au poteau.

Bak c'était une brute, un vile personnage qui n'avait aucune pitié pour ma personne. Je ne comptais plus les marques laissées sur ma peau, les coups reçu ou les sévices psychiques. Je dormais dans une cage, je ne buvais qu'une fois par jour. J'étais à la disposition de tous ses caprices et si cela ne lui convenait pas, il n'hésitait pas me ruer de coups. J'ai appris à encaisser, à ne rien dire, à absorber la douleur. Mon pauvre petit corps meurtri était à bout. Mon esprit était combatif, mais mon corps montrait des signes de faiblesse. Il avait tué la précédente esclave car elle n'avait plus de force. Je devais tenir.
Une nuit, j'ai été réveillée par un bruit assourdissant, puis l'excitation du camps barbare. Ils couraient, ils étaient dans une colère noire, ils portaient leurs armes. J'avais été oubliée, j'assistais depuis ma petite cage au brouha du camp. Quelque chose se tramait. Une explosion, puis deux, le sol tremblait comme si un séisme avait frappé le champs de bataille, on aurait dit que l'enfer nous envahissait. Et puis, un grand flash de lumière qui me fit perdre la vue un moment. Soudain, tout était devenu calme, silencieux, plus rien, un silence presque funeste. Les éclats de la lune montrait un champs de bataille dévasté, les barbares venaient d'être réduits à néant. Quelques un dont Bak avaient réussi à s'enfuir, mais ça je ne le savais pas, moi qui étais bloquée dans ma sinistre geôle.

Si on ne me trouvait pas, j'allais finir mes jours dans cette cage qui deviendrait mon tombeau. Il était hors de question que je lâche mon dernier souffle derrière ces barreaux. Alors, j'ai hurlé, avec les dernières forces qui me restaient. J'avais mal aux côtes, j'avais une douleur insoutenable qui me tiraillait mais je devais me sortir de là. Des bruits de pas de sabot s'étaient approchés de moi, je criais à plein poumon de m'aider. Une flèche s'était posée sur mon front, alors qu'une voix masculine me demandait très clairement mon identité. Je n'en savais rien, j'avais eu tellement de pseudonyme que je ne savais plus moi-même qui j'étais. Une esclave, avais-je répondu à bout de force. Ce grand seigneur qui avait mis à mal la tribu des barbares était descendu de sa monture pour ouvrir la cage, naturellement, comme par magie. Mes yeux encore aveuglés par la source de lumière me laissèrent entrevoir son visage. Il était pâle, il avait les cheveux blancs, il était bon, il dégageait quelque chose de positif, il n'était pas comme tous ceux que j'avais côtoyés jusque là. J'étais impressionnée par l'aura qu'il dégageait, c'était si agréable d'être proche de lui. Il m'a fait sortir de cette minuscule prison et des soldats m'ont escortée jusqu'à une calèche dans laquelle je suis entrée. Les soldats étaient vaillants, ils portaient tous un même blason sur leur amure blanche, et ils étaient nombreux à entourer le seigneur qui m'avait libéré. En arrière du front, des chevaux blancs, portant eux aussi les blasons de la famille. Ils étaient propres, ils étaient forts. Le matériel militaire était impressionnant, je n'avais jamais vu autant d'épées, autant de bouclier, de catapulte. Tout rayonnait de blanc.
Le ciel sombre était dégagé, on voyait les étoiles ce soir là, seule la fumée du combat venait voiler la vision féérique. C'était la première fois que je me sentais enfin en sécurité. On m'avait apporté de l'eau et un fruit pour que je reprenne quelques force, mais je suis rapidement tombé dans les bras de Morphée, bercée par la cadence rythmée de la calèche.

J'ai dû perdre connaissance un moment, et le temps de cette condition, je ne la connais aujourd'hui toujours pas. Je me suis réveillée dans un lit, avec des draps, c'était la première fois de ma vie que je touchais une matière aussi douce. J'étais reposée. La salle qui m'accueillait était blanche, comme si les murs avait été gravée dans une pierre des plus pure. Un bruit de cascade se faisait entendre au loin. Un voix est venue à moi, une voix paisible, féminine et bienveillante. Cette dame qui portait un turban blanc sur ses cheveux était ravie de me voir sortir de ce sommeil, et m'a annoncé la bienvenue dans la grande, respectée et noble famille des Landersea. J'ai rapidement été remise sur pied et une énergie qui m'était totalement étrangère s'était emparée de moi. Je connaissais enfin la bonne santé et des bonnes conditions de vie. Je savais cependant que cette famille, aussi respectable qu'était les Landersea, ne m'avait pas sauvée par charité. Je savais que je leur étais redevable et qu'ils attendaient de moi une fonction.
Skye Landersea était le nom de ma maîtresse. Cette princesse était d'une bonté inégalée. Elle devait être un peu plus âgée que moi, à peine 14 ans. Elle avait besoin de servantes, et j'avais été désignée comme l'une de ses fidèle.
Le Roi Landersea était à la tête de ce petit royaume prospère nommé "La lande des mers". Petit bout de terre où les récoltes étaient au beau fixe et où le calme et la paix régnaient depuis bons nombres d'années. Ce royaume était comme béni des Dieux. La légende veut même que les Dieux de la Paix et de la Prospérité eux-même auraient élu résidence dans le royaume.
Depuis des générations, les premiers mâles Landersea voués à régner sur le royaume étaient des aasimars, ainsi en va la coutume. Chaque premier prince de la génération était aasimar et quand il était couronné roi, chacun d'eux avait fait régner la paix et bienveillance dans leur contrée. Et malgré quelques téméraires, personne n'osait se mesurer à la grande famille des Landersea. Ceux qui s'opposaient en avaient payé le prix, tout comme la horde de barbares de Bak.

Dans ce palais y règnait une bienveillance, une positivité à toute épreuve. La princesse ne pouvait être plus gentille avec moi, elle comptait pour moi encore plus que ma propre vie. Elle et moi, nous étions presque amies par moment. Son respect était inébranlable, elle avait constamment le sourire et le mot pour demander avec gentillesse. J'ai beaucoup appris d'elle, notamment des coutumes, des obligations, de la politesse, du respect des familles classées.
Je lui dois tout, je donnerai tout pour la protéger. Skye est une princesse honorable et qui remplit mon coeur de bonheur. Son frère ainé, le prince Seph était promis à régner à son tour sur La lande des mers, en bon aasimar qu'il était. Je n'avais pas eu beaucoup d'occasion de la croiser, il était plus âgés que nous et se préparait à l'art de la guerre et aux obligations de roi.

Mes années aux côtés de Skye ont été les plus belles de ma vie, je ne pouvais rien demander de plus. Mes lectures pour la princesse, les balades, les jeux que nous faisions remplissaient mon coeur de bonheur. Mais ce que je préférais les plus, c'était les préparations d'évènement, à l'habiller, côtoyer ces belles parures, ces robes, ces bijoux, ces tissus, ces ornements, ces pierres précieuses, ces dentelles, j'en étais fascinée. Je crois que j'avais un don pour l'habillage car la princesse ne recevait que des compliments sur ce qu'elle portait, en ces jours des grandes réceptions.
À mes 20 ans, elle m'a nommée 1ère dame, j'étais sa seconde, sa servante principale, celle qui régissait les autres filles. Tout en finesse, de ce que j'avais appris d'elle, je menais paisiblement les différentes domestiques qui lui était attachée. Elle et moi, nous avions une connexion, une vraie complicité. Et il n'était pas rare qu'elle se confie sur ses craintes concernant son futur mariage. Elle était promise à un prince d'un autre royaume, loin, de l'autre côté de la mer. Elle ne l'avait jamais vu, elle ne lui avait jamais parlé. Elle avait peur, elle savait que ce peuple n'était pas réputé pour sa douceur. Elle qui dégageait de l'amour à foison, elle craignait de tomber sur une brute. Je ne savais pas la réconforter, mais j'imaginais que son père savait ce qu'il faisait. Le Roi Landersea avait toujours été un bon seigneur, et il était difficile de douter de sa confiance.

Les années passaient, la princesse gagnait en beauté alors que le prince Seph était prêt à prendre la relève pour gouverner. Il avait épousé une princesse de l'Ouest qui allait devenir la future reine du royaume. Je n'avais jamais entendu parler de cette famille Azuki, mais l'alliance qu'avait joué le vieux roi devait être pertinente. Pour Skye, le prince auquel elle avait été promise avait péri dans une bataille, elle s'était retrouvée sans prétendant et avait continué à vivre au château de la Lande des mers. Toujours à ses côtés, j'étais à son entière disposition et je l'aurais suivi quoi qu'il arrive.

Plus les années passaient et plus ma dévotion pour la famille Landersea grandissait et était inébranlable. Au point que je me pris d'affection pour le prince Seph, le futur roi. Je ne sais pas comment tout cela était arrivé, sans doute avais-je été trop imprudente, sans doute n'avais-je pas respecté ma place, sans doute l'avais-je trop cherché, que de l'amour véritable avait pris mon coeur en otage.
Mais moi, pauvre servante, pauvre humaine, comment pouvais-je prétendre un lien amoureux avec un prince aasimar ? Comment le pouvais-je ? Cet amour a été dissimulé dans mon coeur durant plusieurs années, la dévotion à Skye me faisait oublier les palpitations que je ressentais quand nous le croisions.

Une nuit, je dormais paisiblement, quand j'ai été réveillé par le grincement de ma porte. C'était Seph, qui s'était introduit dans ma chambre de 1ère dame. Le jeune homme s'avançait, ses yeux clairs perçaient l'obscurité, ses cheveux blanc reflétait la lumière de la pleine lune. Mais alors que son aura était flamboyante à l'habitude, le charisme du jeune homme avait baissé, son visage était marqué. "Je sais que tu es de bons conseils pour Skye, et à mon tour j'en aurai besoin". J'ai rapidement allumé une bougie qu'il souffla immédiatement. "Je ne veux pas qu'on sache que je sois venu." avouait-il à mi-mot alors qu'il avait pris une chaise pour l'approcher du lit, sur laquelle il s'était assis. Ce prince qui devait faire bonne figure rencontrait de grande difficulté avec son épouse, que ce soit sur le plan relationnel que sur le plan de la conception d'enfant. Cela faisait 9 ans maintenant que le couple tentait de concevoir un héritier, mais rien, aucun prétendant au trône ne venait. Il était désemparé. Le jeune seigneur avait entendu par sa soeur que j'étais d'une grande aide, que je savais donner de justes conseils. Je n'en savais rien, je disais simplement ce qui me semblait juste. Alors, par amour pour cette famille mais aussi pour ce prince dont j'étais secrètement amoureuse, nous avons parlé, toute la nuit durant, sur ce qu'il ressentait. Et cette fois ne fut pas la dernière, ces confessions nocturnes recommencèrent à plusieurs reprises. Le Prince Seph me rendait visite durant les heures profondes de la nuit, dans ma chambre, à l'abris des regards. L'inévitable s'était produit, nous avions consumé l'amour charnel et savions que nous devions le taire. Jamais ce secret ne devait être révélé. Cet amour impossible, je le cachais, je pouvais être bannie si on venait à le découvrir. Quant à Skye, elle attendait toujours un prétendant que son père avait du mal à trouvé, pour que sa fille soit heureuse.

Un jour, alors que je m'apprêtais à apporter une nouvelle robe à la princesse, j'ai surpris une conversation entre la future reine et Bak. Oui, Bak, cet infâme créature demi-orque qui m'avait séquestrée. Ils préparaient ensemble un coup d'état, une attaque surprise contre la famille royale. Traitresse, elle ne voulait pas enfanter car elle préparait un plan contre les Landersea. Avide de pouvoir elle voulait régner sur le royaume, être à la tête de cette grande armée. J'avais tout écouté, tout enregistré, je n'en perdais pas une miette et j'allais prouver encore une fois ma fidélité à la princesse en lui révélant tout ce que je venais de surprendre.
Je me suis précipitée vers les appartements de Skye, la robe toujours en main. Et alors que j'allais lui annoncer à huit clos les révélations que je venais d'apprendre, elle m'a stoppée net. "Qu'est-ce que c'est que ça ?" pointait-elle son doigt vers mon crâne. Une mèche blanche venait de remplacer ma couleur brune.
On dit dans le royaume que pour annoncer le futur héritier, la génitrice voit ses cheveux pâlir, ses yeux s'éclaircir et devenir aasimar à son tour, pour enfanter l'héritier mâle du trône, aasimar lui aussi. Les dieux l'avaient voulu ainsi. Mais moi, je n'étais ni reine, ni princesse, seulement servante, seulement une humaine. J'attendais l'enfant du prince Seph, j'allais devenir aasimar à mon tour.
Mais Skye m'avait faite taire et avait commencé à chercher de quoi faire un paquetage. "Tu dois partir !  Tout de suite ! " j'avais tellement de choses à lui annoncer, je devais tout lui révéler, mais elle ne voulait rien entendre, elle savait quel risque je craignais, quel risque encourait son frère le prince d'avoir enfanté une servante.
Skye, ma douce amie, elle allait me protéger jusqu'au bout, quitte à nous perdre, quitte à nous séparer à jamais, elle le faisait pour ma vie. Mais moi, je voulais lui rendre la pareille, je voulais secourir le royaume et sa vie en révélant ce que je venais d'apprendre mais elle ne m'avait jamais laissé parlé, m'ordonnant de me taire. Jamais je n'ai pu dire les secrets que j'avais appris.
J'ai pris la fuite ce jour là, sans pouvoir dire quoi que ce soit, sans pouvoir faire d'adieu convenable. Skye m'avait simplement prise dans ses bras et m'avait souhaité bon courage. Elle était sage, c'est ce qu'il fallait faire, car mes cheveux tournaient au blanc rapidement, presque la moitié de mes cheveux s'étaient blanchis.
Je l'aimais. Je les aimais.

Je suis partie de mon royaume avec un lourd secret, l'héritier du trône en mon ventre et la promesse d'une traitre princesse dont l'ambition était d'anéantir les Landersea.

Cela fait 1 mois que j'ai quitté le royaume, que j'ai fuis les terres saintes de la Lande des mers. Je ne le sais pas mais, la future reine a réussi à mettre à bien son plan diabolique et tué tous les Landersea, pour gouverner à leur place. Le royaume se meure, les récoltes ne sont plus au rendez-vous, les paysans triment à payer les taxes. La Lande des mers courre à sa perte, et moi je l'ignore, je marche en quête d'un avenir avec l'héritier comme fils.
Des pouvoirs magiques me sont apparus, c'était la trace d'un changement de race, je devais aasimar. J'ai dû apprendre à réguler ce pouvoir, à le dissimuler pour ne pas attirer d'attention. J'ai dû le travailler plusieurs jours durant afin de le contrôler.
Je m'appelle Ciel, en référence à Skye, ma maitresse à jamais. Servante aasimaar et ensorceleuse, je fuis mes terres, en ceinte d'un prince héritier déchu.
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Ciel Applewhite
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MessageSujet: Re: Histoire de Ciel Applewhite   Histoire de Ciel Applewhite EmptyJeu 16 Avr - 4:28

* vécu avec ses parents dans la misère et la famine. Plusieurs des ses frères et soeurs sont morts de faim.
* vendue à ses 10 ans avec 2 de ses frères (Ari -ainé- et Tole -benjamin) à un esclavagiste Mr Longeye.
* puis vendue à un demi-orque barbare Bak qui la maltraitait, la battait.
* Elle fut libérer après une bataille par un roi aasimar, le roi Landersea, seigneur du royaume la Lande des mers. Royaume très très prospère sous la bénédiction des dieux, terre très convoitée.
* Elle est devenue servante puis 1ère dame de la princesse Skye.
* Elle a eu une aventure avec le prince Seph (aasimar) qui n'arrivait pas à enfanter avec son épouse.
* Ciel apprend que la future reine veut faire un coup d'état avec Nak qui a survécu et anéantir les Landersea pour prendre le pouvoir. C'est pourquoi elle faisait tout pour ne pas avoir de descendant.
* Ciel tombe enceinte du prince, mais ne dit rien. Elle veut révéler ce qu'elle sait à la princesse par rapport au coup d'état, mais la princesse voit qu'elle devient Aasimar et comprend qu'elle attend l'héritier au trône, elle lui ordonne de partir sinon elle sera tuée.
* Ciel est obligée de partir sans pouvoir révéler le traquenard qui s'annonce, portant l'héritier du trône en elle. Elle est maintenant totalement aasimar.
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